Parfois, il vaut mieux être sincère.
Plutôt que de vouloir impressionner la galerie. Il me tenait à coeur de revenir sur ma dernière lettre et y apporter cette petite nuance qui change tout.
Je suis en ce moment allongée sur un transat au bord d’une piscine thermale à Spa. J’ai eu droit à un massage musclé il y a quelques minutes (ça remet les idées en place)… Alors j’essaie de me détendre et de reposer mon corps un peu endolori.
“Vous en avez des nœuds”, m’avait dit celle qui s’était donné pour mission d’en venir à bout.
“J’en ai surtout dans la tête, je pense”, lui ai-je répondu.
“Pour ceux-là je ne peux pas vous aider madame”, avait-elle ri de bon cœur.
“Les gens pensent trop, de nos jours ; ils travaillent beaucoup trop.
Mes épaules raides m’avaient trahie à la seconde où elle avait commencé le massage.
Vous devriez apprendre à ne rien faire de temps à autre. Vous êtes au bon endroit ici même si je doute arriviez à complètement lâcher prise.”
Elle avait tellement raison, mais l’urgence de vous écrire m’a prise au moment même où je l’ai quittée. Alors, en cachette, je profite de l’agitation qui règne dans la piscine pour écrire cette lettre. Mes deux grands garçons, habituellement si bien élevés et discrets, se déchaînent au loin (c’est bien connu, l’eau de Spa vous rajeunit ;)). Ils avaient fait fuir une jeune maman bien cernée qui pataugeait avec son bébé nageur. À coup de grandes éclaboussures, ils dérangeaient désormais le repos de deux dames aux bonnets fleuris réfugiées à l’autre extrémité de la piscine. Dieu merci, elles souriaient amusées par leurs éclats de rire.
Deux choix se présentaient à moi : régler cette affaire moi-même et ruiner le calme et la clarté soudainement retrouvée, ou attendre patiemment que mon mari arrive pour gérer avec fermeté cette situation gênante.
A l’évidence, j’avais quelques minutes pour vous écrire ;-).
Je dois avouer que c’est un peu le chaos dans ma tête depuis la semaine dernière. Depuis ma dernière lettre aux allures de slogan marketing, j’ai eu comme le sentiment d’avoir fait un faux pas, d’avoir violé le pacte que j’avais passé avec vous: ma promesse de faire de cette lettre (de ce Substack) un espace sincère et intime où l’on serait vous et moi des compagnons de route, où nous pourrions échanger sans filtres sur nos aventures respectives, parler de ce qui compte vraiment. Nous nous étions munis de nos boîtes à rêves, de quelques outils essentiels… nous avions réfléchi à ce qui nous rendait uniques, à la nécessité de rester fidèle à soi-même… enthousiastes de ce que l’avenir pouvait nous réserver avec ce nouveau départ ensemble.
Et puis le temps s’est mis à filer, la pression à monter en flèche à l’approche du mois de mai. Une petite voix persistante, omniprésente, m’a déviée de la route et soufflé l’idée de profiter de votre présence à mes côtés pour vous dévoiler avec des mots brillants les traits de ce projet qui se construit autour de l’essentiel.
En vissant ma petite casquette marketing sur la tête, j’ai juste oublié qu’il y avait un temps et un moment pour tout… et qu’en cette période précisément, ce dont nous avions besoin c’était avant tout de construire du « lien », de s’entraider… et non d’un nième coups d’éclat.
Alors je voulais m’en excuser et vous écrire ce que j’aurais aimé avoir le courage de développer quand j’ai introduit l’essentiel, « le projet tout entier en construction ». Ensuite, je vous le promets, je ne vous en parlerai que pour vous partager les coulisses ou vous dévoiler le résultat final en avant-première.
Tout d’abord, pourquoi ce nom ?
Parce que l’essentiel est à la base une promesse que je me suis faite à moi-même quand tout semblait ne plus tenir ou avoir de sens: celle de toujours aborder les choses avec sincérité, simplicité et vérité (pour ne pas dire authenticité).
L’essentiel dans ce sens, était un nom parfait pour le podcast que j’ai lancé juste un peu avant le Covid pour continuer à faire battre le cœur de la marque YEBA, et le mien aussi à vrai dire. C’était surtout le meilleur moyen que j’avais trouvé pour créer un espace bienveillant, tisser des liens véritables et vous insuffler l’envie de vous réaliser. Chaque épisode avec une invitée au parcours inspirant ou atypique se terminait toujours par la même question :
« Au regard de tout ceci, pour toi, l’essentiel c’est de…. ? »
Et après plus de cinquante épisodes, les réponses de mes invitées tournaient invariablement autour des mêmes thèmes : « Croire en soi, se faire confiance, aimer, s’enthousiasmer, bien s’entourer, dire oui, …. »
Aujourd’hui « L’essentiel» évolue – il sort de l’espace feutré du podcast mais garde la même essence, les conversations vraies et les échanges qui éclairent.
Il devient un projet où je souhaite rendre le « conseil stratégique » plus humain : être à vos côtés réellement, vous accompagner à ma façon, vous aider à concrétiser vos projets avec clarté et alignement, vous permettre de croire en vous.
– parce qu’au final, le rêve que je nourris est plutôt simple désormais :
celui d’être une « belle » personne, et m’employer à cela.
Cela va faire sourire bien des gens, mais cela m’importe peu. Je pense que le monde a besoin de cela plus que jamais. J’aurais le sentiment d’avoir réussi ma carrière, ma vie, si je parviens à laisser une trace positive derrière moi, si je parviens à créer des ponts et permettre à des idées, des rêves et des projets de se concrétiser, et des talents de s’exprimer.
(et si au passage, je peux vous aider à créer une marque qui amplifie tout cela, j’en serais transportée de joie).
Mais quel que soit le projet que je porte, il y a une chose qui restera intacte, toujours : tant que je suis là, vous aurez quelqu’un qui croit en vous et vous soutient, de tout cœur depuis les coulisses.
Je vous disais qu’on ferait un bout de chemin ensemble, vous voilà prévenus. ;)
Sur ces belles paroles, je dois vous laisser. Nous allons déjeuner.
Les garçons ont faim maintenant que leur papa les a ramenés au calme.
Je vous embrasse et vous remercie d’être si nombreux à me lire.
Prenez bien soin de vous, croyez en vous et vos rêves.
x Yeba